Une nuit une idée frappe à la porte
Mais incomplète elle m’emporte
Mes neurones courant à son chevet
Pour essayer au moins de la traduire
Ceci simplement pour enfin dormir
Se laisser enchaîner par une pensée
Au lieu de tout poétiquement rêver
Vous trouverez cela surement idiot
Un jour de travail s’avérant suffisant
Pour assurer son plein de tourments
Et bien moi pour m’en débarrasser
Il m’a bien fallu avec elle composer
Car elle prenait toute la place dans le lit
Et à force de tourner dans tous les sens
Elle me posait un cas de conscience
Heureusement comme j’ai enfin trouvé
Elle accepte gentiment de me laisser
Et je m’endors alors content mais fatigué
Certain au réveil de m’en souvenir
Pour pouvoir dès le lendemain l’écrire
Mais voyez-vous désastre au matin
De la totalité il ne me reste rien
Et fort dépité je ne peux déjeuner
Regrettant l’oubli d’une idée de génie
Durement payée par des heures d’insomnie
Alors si la nuit porte conseil dit un adage
Rester debout quelquefois me semble sage
Et décidé de me venger de cette ineptie
Couché une nuit j’ai écrit cette poésie
Mais j’ai bien entendu fort mal dormi