Les Amis des PTT de Haute-Loire fêtait ses 25 ans d'existence ....

L'Association des Amis des PTT de Haute-Loire fêtait ses 25 ans d'existence ce week-end des 13 et 14 juin, et présentait pour l'occasion une exposition de ses pièces historiques au Centre Pierre Cardinal. L'occasion pour les visiteurs d'en apprendre un peu plus sur les ancêtres de nos incontournables facteurs...

L'Association des Amis des PTT de Haute-Loire a fêté ses 25 ans. Fondée en 1984 par Gérard Pâtissier et composée de postiers, de télécommunicants et de philatélistes, elle a pour objectif la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine des PTT.

Dans les années 1980, le facteur circule en scooter des neiges aux Estables

Au fil des siècles, les facteurs ont utilisé une foultitude de moyens de locomotion. La malle-poste, par exemple, qui nécessitait la création de relais toutes les sept lieues afin de changer de chevaux. La "deudeuche", première voiture utilisée par les facteurs (un ingénieux système permettait de fixer un vélo sur le toit pour combiner deux tournées). Aux Estables, ce seront les skis d'abord, puis le traîneau dans les années 1930, et le scooter des neiges dans les années 1980. Le premier bureau de poste à ouvrir ses portes en Haute-Loire sera celui du Puy en 1639, suivi de celui de Brioude en 1643. À cette époque, ce sont les gens qui viennent chercher leur courrier. À la veille de la Révolution, on dénombre 7 bureaux dans le département. En 1830 apparaît le "facteur rural", rémunéré par la commune, et que rien ne distingue au départ du commun des mortels, puisqu'il porte la blouse auvergnate traditionnelle. La mention "postes" apparaîtra bientôt (au pluriel, après la fusion de la "poste aux chevaux" et de la "poste aux lettres), puis une plaque en métal fixée à la bandoulière.

Une foule de témoignages historiques

Parmi les pièces présentées, citons une plaque de "facteur rural" du second Empire, des vieux almanachs du début du siècle, une machine à oblitérer, un grand nombre de cartes postales, des boîtes aux lettres et des téléphones anciens. L'occasion pour Alain Gibert et Gérard Pâtissier de rappeler que l'inventeur du téléphone n'est pas l'Écossais Bell, mais le Français Charles Bourseul, qui en décrit le principe dans une revue technique en 1854 - il omet hélas de déposer un brevet, et la paternité de l'invention sera attribuée à Graham Bell à l'issue d'un procès.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Trois facteurs ruraux du Velay. Notez la plaque de facteur fixée à la bandoulière
Zoom43 ....avec d'autres photos